Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Simca Vedette, voiture routière de 1955
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La Simca Vedette, cette voiture de collection fut construite de 1955 à 1961 en 3 motorisations de 1.2 L à 2.3 L présentant des puissances de 48 ch à 84 ch.
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En rachetant Ford SAF en 1954, Simca récupère les usines de Poissy, mais également une toute nouvelle voiture qui lui servira de haut de gamme. En effet, Ford qui commercialisait depuis la libération une Vedette peu alléchante, avait décidé de moderniser son modèle unique. Pour cela, un nouveau véhicule avait été étudié aux Etats Unis, et Simca va le reprendre entièrement.
Produite de 1955 à 1961, elle se déclinera en de nombreuses versions sur la base du moteur V8 Aquilon, mais également en Ariane avec les moteurs 4 cylindres, Flash puis Rush, des Aronde. La gamme Vedette se veut luxueuse et de haut de gamme, jouant sur le fait qu'elle est la seule à pouvoir offrir le couple et l'onctuosité d'un moteur V8 pourtant son prix n'est pas plus élevé que la concurrence semblable à une DS19 ou une Frégate.
A noter que les versions Présidence ont équipées l' Elysée pendant de longues années, De Gaulle se déplaçait alors en Présidence entouré d'une escorte de Chambord noires.
La Simca Vedette est une série de véhicules construits et commercialisés dans de multiples déclinaisons par le constructeur français Simca entre 1954 et 1961. Elle est la dernière voiture française de grande série à être équipée d’un moteur V8.
La Vedette première série : 1954 – 1957, En septembre 1954, Simca rachète Ford France et s’approprie ainsi son usine de Poissy. Tandis que le groupe Ford se recentre sur ses filiales en Allemagne de l'Ouest et en Grande-Bretagne, Simca récupère la gamme Vedette millésime 1955, conçue par Ford dans son siège de Dearborn, pour remplacer la première Vedette lancée en 1948.
La nouvelle gamme Vedette est présentée sur le stand Ford au Salon de Paris, en octobre 1954. Elle est produite dès novembre sous la marque Simca, suite au rachat de l'usine de Poissy par Henri Théodore Pigozzi.
Les modèles dès sa sortie, la gamme Vedette est divisée en quatre modèles bien distincts : La Trianon, modèle d’entrée de gamme, nettement dépouillé, La Régence, luxueusement présentée et remplaçant la Ford Vendôme, elle est reconnaissable à sa peinture bicolore et à ses roues à rayons, La Versailles, à mi-chemin entre la simplicité de la première et le faste de la seconde, elle se distingue par son toit de couleur différente, ses projecteurs antibrouillard et ses encadrements de pare-brise et de lunette arrière chromés, La Marly, version break de la Versailles, un break de luxe équipée d’un hayon arrière en deux parties et disponible à partir de février 1956.
Un seul moteur est proposé, il s’agit du vieux V8 Ford « Aquilon » de 2 351 cm3 à soupapes latérales. Il développe 80 ch SAE à 4 400 tr/min. La principale innovation concerne la structure de la voiture, qui abandonne le châssis séparé pour une carrosserie monocoque bien plus dans l’air du temps. En revanche, les trains roulants et la mécanique restent classiques avec une boîte de vitesses mécanique à trois rapports, la transmission arrière avec un pont rigide et une suspension à ressorts semi-elliptiques longitudinaux, une direction à vis globique et galet de type Gemmer et un freinage sans assistance. Toutefois, la suspension avant est désormais assurée par un moderne système Mac Pherson.
En 1955, la Versailles est vendue 898 000 francs, soit environ 198 000 francs de plus que la Peugeot 403, aux prétentions moins élevées. Très soignée, la Marly s’adresse aux français les plus aisés, pouvant débourser près de 1 200 000 francs pour se l’offrir.
La gamme évoluera les années suivantes : le toit ouvrant et translucide « Vistadome » est disponible en option sur tous les modèles dès 1955, le train avant est amélioré en 1957, millésime où l’on note également l’apparition de nouveaux feux arrière avec catadioptre intégré (sauf sur la Trianon).
En 1957, Simca équipe la caisse de la Trianon avec le moteur 4 cylindres de l'Aronde donnant naissance à la familiale Ariane. À cause du poids de la caisse avec ce moteur trop faible, les performances, accélérations et reprises de ce modèle seront médiocres.
Production : 1955 : 42 349, 1956 : 44 836, 1957 : 17 875, total : 105 060 exemplaires pour la Vedette première série de 1954 - 1957.
La Vedette deuxième série : 1957 – 1961, Au Salon de Paris de 1957, la carrosserie de la gamme Vedette est redessinée. Elle reçoit une nouvelle calandre, un pare-brise panoramique (avec retour sur les côtés, un artifice esthétique alors très apprécié aux États-Unis), des petits ailerons à l'arrière et des roues plus grandes pour améliorer le freinage.
Cette série est la dernière à être équipée d'un moteur V8 à soupapes latérales, la cylindrée est de 2 351 cm3 mais avec une puissance de 84 ch SAE. Même si la gamme Vedette s’est désormais affranchie de Ford, sa nouvelle carrosserie évoque largement les extravagantes productions d’outre-Atlantique dont les lignes inspirent de nombreux constructeurs européens.
Les modèles : La Trianon disparaît et devient l'Ariane 8, la Beaulieu remplace la Versailles, la Chambord et la Régence. Le break Marly conserve son nom et adopte seulement la nouvelle face avant des berlines. Tout en haut de la gamme, la très élitiste Présidence fait son apparition.
Pratiquement seule dans sa catégorie (ses seules vraies concurrentes sont bientôt les breaks Renault Frégate Manoir et Citroën ID à seulement 4 cylindres, la Marly continue de séduire quelques clients français, malgré son prix élitiste de 1 208 000 francs1 en 1957.
Enfin, l’austère mais prestigieuse Présidence, mesurant 15 cm de plus que les berlines « classiques », se veut « le nec plus ultra » de la firme de Poissy. Peinte uniquement en noir, elle séduira notamment le Général de Gaulle, qui aura le droit à une version décapotable nommée « Présidentielle ». Extérieurement, elle était reconnaissable au premier coup d’œil grâce à sa roue de secours logée sous une housse métallique à l’arrière du coffre. En 1958, elle était affichée à 1 624 850 francs.
Pénalisée par l’apparition de la révolutionnaire Citroën DS en 1955, et peu aidée par la politique de rationnement de l’essence décidée par le gouvernement français en novembre 1956, la production de la Vedette s’effondre à la fin des années 1950 : 15 966 exemplaires trouvent preneur en 1959, contre près de 45 000 trois ans auparavant.
Au début des années 1960, la pérennité de Simca est assurée par les populaires Aronde et Ariane, tandis que la future berline 1000 est imminente. De plus, le constructeur n’arrive pas à enrayer la chute des ventes de Vedette. La production de la dernière voiture française de grande série à moteur V8 prend fin au début de l’été 1961, laissant le haut de gamme français aux Citroën DS et Peugeot 404. Les dernières Vedette sont écoulées en 1962.
La gamme Vedette aura néanmoins une descendante au Brésil, où la filiale locale de Simca produira jusqu’en 1969 une Simca Esplanada équipée du vieux V8 « Aquilon ».
Production : 1958 : 28 142, 1959 : 15 966, 1960 : 13 914, 1961 : 3 814, total : 61 836 exemplaires pour la Vedette deuxième série de 1957 - 1961.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Simca ", France 1935 - 1980.
Sur 204 000 véhicules produits en France en 1936, 7 300 environ étaient d'une nouvelle marque qui s'était insérée depuis peu dans les fabriques d'automobiles françaises.
Il s'agissait de la Simca, Société Industrielle de Mécanique et de CArrosserie automobile, petite entreprise née à Nanterre dans l'ancien établissement de la Société Donnet-Zédel qui avait été dissoute.
La première année d"activité représentait, avec plus de 7 000 voitures produites, un résultat remarquable.
En 1938, Simca avait déjà triplé sa production, après la guerre, elle fut l'une des premières à se relever de la catastrophe du conflit.
Dans les années soixante, elle s'était déjà solidement implantée sur le marché international.
Dans les années soixante-dix enfin, après être entrée dans le groupe américain Chrysler, elle a peut-être été l'entreprise française qui s'est le moins ressentie de la crise du secteur automobile.
L'artisan de ce succès était un Italien, Henri Pigozzi.
Venu encore jeune en France, il commença à récupérer des carcasses de vieilles automobiles et à les expédier à Turin pour réalimenter en matériaux ferreux les fonderies de Fiat.
A la fin de 1934, l'ancien ferrailleur, en passant par hasard sur la route qui va de Paris à Saint- Germain, remarque une affiche qui annonçait la vente de l'ancienne usine Donnet-Zédel.
Pigozzi fit l'acquisition des installations. Peu après, il fonda la société Simca.
L'activité de l'établissement de Nanterre débuta en 1935 et, pendant une courte période, elle fut limitée au montage de la Fiat Balilla, vendue sous la marque Fiat France.
En avril, la première Simca-Fiat sortait, fidèle réplique de la 500 Topolino.
En 1937, Pigozzi fut en mesure de présenter un nouveau modèle, toujours réalisé sur la base des projets Fiat et plus précisément sur ceux de la 508 C/1100. La marque de cette voiture ne fut plus Simca-Fiat, mais simplement Simca.
A la fin de 1939, le bilan, bien que sommaire, des cinq premières années d'activité, se montra essentiellement positif : Simca, en effet, avait sorti presque 70000 voitures et, grâce à la gestion avisée de Pigozzi, sa situation mancière était bonne.
Le déclenchement du conflit marqua pratiquement la fin du premier cycle de production de Simca, dont l'activité fut réduite à partir de 1940.
Le conflit terminé, la fabrique de Nanterre recommença à fonctionner régulièrement dés 1946, année où elle réussit à produire plus de 8000 voitures.
C'étaient les deux modèles d'avant-guerre, mais Pigozzi était déjà en train de concevoir une voiture qu'il construirait sans l'aide de Fiat.
La collaboration avec l'Italie continua cependant encore pendant quelques années et, en 1949, aboutit à la naissance de la Simca-Six, version française de la Topolino C.
Pendant ce temps, la cadence de production de la Simca-Huit était en augmentation constante (26 258 exemplaires en 1950).
Mais la nouvelle voiture qu'avait voulue Pigozzi était presque prête, entièrement française, celle-ci, et Simca allait atteindre avec elle l'autonomie complète de ses projets.
En effet, au printemps de 1951, la Simca-Neuf apparut, une 4-cylindres de 1221 cm3 à carrosserie portante à quatre portes, d'une ligne moderne et plaisante.
La dénomination choisie pour cette voiture fut « Aronde », forme archaïque et poétique du mot « hirondelle ».
En 1953, un exemplaire strictement de série, prélevé au hasard sur un stock de voitures prêtes à la livraison, tourna sans interruption sur la piste de Montlhéry pendant quarante jours et quarante nuits, couvrant 100000 km à une moyenne supérieure à 100 km/h.
L'année suivante, un exploit analogue fut accompli par une autre Aronde dans les rues de Paris : 100 000 km sans le moindre ennui.
A la fin de 1961, la 1000 aivait fait son apparition, une petite voiture à quatre portes, de ligne compacte, avec moteur arrière à quatre cylindres de 944 cm3.
Ce modèle fut suivi en 1963 des nouvelles berlines de 1300 et 1500 cm3, voitures de classe moyenne qui allaient remplacer l'Aronde.
Le ler juillet 1970, la raison sociale de la Société des automobiles Simca devint Chrysler France.
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